Incitation à la chaîne morale

Publié le par sharivan

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Le monde est en train de changer, des peuples crèvent les uns après les autres sacrifiés sur l'autel de la finance, hier les pays du "Tier-monde" réintitulés "Pays en voie de développement", au nom du respect qui leur est dû, aujourd'hui les nations occidentales du nord, censées pacifier les zones à risque de l'europe de l'est, sont en train de souffrir de leur perte de souveraineté nationale.

 

En moins d'une génération Jacques Delors aura réussi l'exploit de créer l'antithèse des Etats Unis, soit l'Europe des fédérations désunies pour le meilleur et pour le pire.

Face à la crise qui nous touche de plein fouet, la solution qu'il préconise est aussi tranchée que déshumanisée:

 

"Ouvrons les yeux : l'euro et l'Europe sont au bord du gouffre. Et pour ne pas tomber, le choix me paraît simple: soit les Etats membres acceptent la coopération économique renforcée que j'ai toujours réclamée, soit ils transfèrent des pouvoirs supplémentaires à l'Union."

 

Au vu des éléments qui nous sont apportés, gageons que les pères de l'Europe auront choisi la 2ème solution, c'est à dire celle de l'austérité, déjà validées par les institution bancaire que sont la BCE et le FMI avec l'appui des agences de notation financées par les nations pour être dégradés et renforcée au niveau européen par la création du Mécanisme Européens de Stabilité, censé renflouer le fond des états en difficulté, à n'importe quel prix.

Ainsi on peut prétendre sans forfanterie que le sauvetage de l'euro a pris le pas sur le sauvetage de centaine de millions de personnes, que l'entreprise de destruction tourne en roue libre à présent.

Et si le prix d'un billet vaut plus que la vie d'une personne, c'est qu'on est en face d'une entreprise clairement sataniste, à moins que mes allégations ne soient issues d'un esprit dérangé.

 

Dès lors la zizanie s'installe et les divisions se créent, les uns tentent de sauver les meubles qu'ils auront mis parfois une vie à accumuler, les autres parleront de repli identitaire, invoquant une menace fachiste qui n'a jamais été autant remise au goût du jour.

 

Le burlesque c'est encore de confondre le racisme, fachisme, nazi et xénophobie et quand ces personnes, te pointant du doigt, sont persuadées que tu es raciste, quoi que tu dise, quoi que tu fasse, leur certitudes t'on déjà condamné.

Alors quitte à rire autant aller dans leur sens et les faire enrager par notre jusqu'au boutisme car l'humour est l'arme qui déstabilise ces humanistes prétentieux, préférant se battre contre un fachisme inexistant et être tué par un néo-libéralisme déjà infiltré par l'oligarchie nationale.

 
Comme je les comprends ces dissidents de la dernière heure, faisant du sauvetage des pays étrangers, une priorité sur la sauvegarde de leur nation, vivant encore naïvement sur les décombres d'une société décadente, enfumée par une société technologique au service du loisir et du divertissement.

Enchainant les même soirées en boite de nuit chaque semaine, cotoyant les même gueule de boloss, les même tronches explosées, les yeux bouffi de fatigue par l'alcool, les même mecs au comportement de puceaux, les même michtonneuse qui tapinent pour une coupe de champagne sous prétexte de convivialité, puis cherchant à se stabiliser avec l'âge, en se rassurant avec des notions de famille, de couple et de rêve social.

Fantasmant d'une vie achetée à crédit, sans se douter que leur bonheur matériel résulte de la fausse perception qu'auront les gens vis à vis de leur soit disant réussite.

 

Les gens souffrent du syndrome de Stockholm, de "gauche" à "droite" en passant par les "extrême" ou les mouvements alternatif, alors que les clivages ont sauté depuis longtemps, le simple fait de croire au modèle démocratique, né de l'oeuvre franc maçonne, prouve juste que les gens n'ont pas envie de changer de système féodal.

D'un côté on veut changer de régime, en changeant de république, de l'autre on croit encore aux principes démocratique au prétexte de discours démagogiquement populiste !

 

Le paradoxe de l'histoire, c'est que plus j'affirme mes convictions avec force et fracas et plus je me retrouve isolé socialement, réduits à composer sur la blogosphère avec des esprits libre comme moi, loin des aspirations qui jalonnent notre société basée sur la culture du "win", plus rien à foutre des qu'en dira t'on, ni de l'estime de son prochain.

 

Eux comme moi savons que nous allons crever et que dans l'état actuel des choses, il est évident que je me sens plus proche d'eux que je ne l'ai jamais été de ma famille.

Ne reste alors que le choix de mourir dignement car face à l'histoire nous pourrons être sûr et certain d'avoir encore été considéré comme des Hommes !

 

 

Publié dans économie-politique

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